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La lettre à Philémon (1)

Publié le 01/10/2016 à 02:26 par ichthus Tags : monde chez amour femme travail mort dieu nature femmes texte message enfant livre concours vie
La  lettre à Philémon (1)

 

Etudions la Bible

Eloge de Philémon

Introduction

Le récit qui est à la base de cette épître se laisse reconstruire à partir du contenu de celle-ci et de l’épître de Paul aux Colossiens. Il en ressort que Philémon était un habitant de Colosses (comparez Colossiens 4.17 avec Philémon v. 1-2), converti par le moyen de l’apôtre Paul (v. 19). Un de ses esclaves ou serviteurs, Onésime, s’était enfui de chez lui (v. 15-16), et une allusion semblerait indiquer qu’Onésime aurait pu s’emparer aussi de quelque bien de son maître (v. 18).

 

Le fugitif arriva à Rome alors que Paul y était emprisonné (v. 9). Nous ne pouvons savoir si l’apôtre était en fait sous les verrous à ce moment ou si on lui avait déjà donné la liberté de louer une maison à son compte (Ac 28.30). Par un étonnant concours de circonstances, Onésime rencontra Paul dans cette grande capitale et fut amené à Christ par son ministère (v. 10). Dans les jours qui suivirent, un lien d’amour mutuel se développa (v. 12), et Onésime devint un collaborateur de valeur pour l’apôtre (v. 13). Mais ils se mirent mutuellement d’accord qu’il convenait pour Onésime de retourner chez Philémon, son maître, et réparer les torts du passé. C’est ainsi que Paul écrivit cette lettre à Philémon, plaidant pour Onésime et présentant de fortes raisons pour que celui-ci soit pleinement restauré dans la faveur de son maître (v. 17). C’est à cette même période que Paul écrivit la lettre aux Colossiens. Il désigna Tychique comme messager et renvoya Onésime avec lui (Col 4.7-9).

 

À quel moment la lettre a-t-elle été écrite ? Probablement environ trente ans après la mort de Christ. C’est la plus personnelle des lettres de Paul. Les épîtres à Timothée et à Tite ont été aussi écrites à des particuliers, mais elles traitent plutôt de questions concernant les églises que d’affaires personnelles.

 

Salutation

Philémon 1

Paul se présente lui-même comme prisonnier plutôt que comme apôtre. Il aurait pu faire valoir son autorité, mais il préfère en appeler à Philémon en se plaçant à un niveau paraissant plus bas et moins avantageux. Toutefois l’apôtre élève cette humble position en évoquant la gloire du ciel. Il est un prisonnier de Jésus-Christ. Il ne se considère pas un instant un prisonnier écrasé de Rome. Au-dessus de l’empereur, il voit le Roi des rois. Timothée était avec lui lorsqu’il écrivait, et ainsi Paul s’associe au fidèle disciple, bien que, de toute évidence, la lettre soit de Paul.

 

Le destinataire principal est Philémon. Son nom signifie : « affectueux » nom auquel il faisait apparemment honneur, puisque Paul le décrit ainsi : notre bien-aimé et notre compagnon d’oeuvre.

 

Philémon 2

Vu qu’Apphia est un nom féminin, la plupart des érudits supposent qu’elle était la femme de Philémon. Le fait que la lettre s’adresse en partie à elle nous rappelle que le christianisme revalorise la nature féminine. Plus tard, nous verrons comment les esclaves sont aussi revalorisés. Certains voient en Archippe le fils de Philémon. Nous ne pouvons l’assurer, mais savons avec certitude qu’il était engagé dans le combat chrétien. Paul l’honore comme étant son compagnon d’armes. Nous pouvons le dépeindre comme un disciple consacré et dévoué du Seigneur Jésus, brûlant d’un saint zèle. Dans la lettre aux Colossiens, Paul le signale à notre attention spéciale : « Et dites à Archippe : Prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de bien le remplir. » (Col 4.17)

 

Si la mention de Philémon, Apphia et Archippe nous donne l’image d’une famille chrétienne du N.T., l’expression et à l’Église qui est dans ta maison évoque pour nous l’image d’une église du N.T.Cela indique clairement que la maison de Philémon était le lieu de réunion d’une assemblée de croyants. C’est là qu’ils se réunissaient pour l’adoration, la prière et l’étude de la Bible. De ce lieu, ils rayonnaient dans un monde qui n’accueillerait jamais vraiment leur message, mais qui ne l’oublierait pas non plus.

 

Lorsqu’ils se réunissaient dans la maison de Philémon, les chrétiens étaient unis en Jésus-Christ. Riches et pauvres, hommes et femmes, maîtres et esclaves, tous étaient là comme membre à part entière de la famille de Dieu. Dès qu’ils retournaient à leur travail quotidien, leurs distinctions sociales réapparaissaient. Mais lors de la cène du Seigneur, par exemple, ils étaient tous sur le même plan, celui de la prêtrise sacrée. Philémon n’avait pas un rang supérieur à celui d’Onésime.

 

Philémon 3

La salutation caractéristique de Paul semble donner corps à ce qu’il pouvait désirer de meilleur pour ceux qu’il aimait. La grâce signifie toute la faveur imméritée dont Dieu comble son peuple. La paix, ici, est la sérénité et l’équilibre spirituel qui stabilisent la vie de celui qui est enseigné par sa grâce. Ces deux bénédictions proviennent de Dieu notre père et du Seigneur Jésus-Christ. Cette phrase est pleine de sens : elle signifie que le Seigneur Jésus est égal à Dieu le Père en accordant grâce et paix. Ce serait un blasphème de donner pareil honneur à Christ, s’il n’était pas Dieu véritablement et pleinement.

 

Paul rend grâce pour Philémon et prie pour lui 

Philémon 4

Chaque fois que l’apôtre priait pour Philémon, il rendait grâce à Dieu pour ce noble frère. Nous avons toute raison de croire qu’il était un trophée de la grâce de Dieu : le genre d’homme que vous désireriez avoir comme ami et frère. Quelques commentateurs suggèrent que Paul usait de diplomatie dans ces premiers versets afin d’adoucir le cœur de Philémon pour qu’il reçoive à nouveau Onésime. Cela me semble insinuer une intention indigne de l’apôtre et projeter une ombre défavorable sur le texte inspiré. Paul n’aurait pas dit cela, s’il ne l’avait cru sincèrement.

 

Philémon 5

Dans le caractère de Philémon, il y avait deux qualités qui procuraient à Paul une grande joie : sa foi à l’égard du Seigneur Jésus et son amour pour tous les saints. Sa foi en Christ montrait qu’il était enraciné dans la vie divine et son amour pour tous les saints en manifestant le fruit. C’était une foi féconde.

 

En Ep 1.15 et 16 et Col 1.3 et 4, Paul exprimait une reconnaissance semblable pour les saints auxquels ces lettres étaient adressées. Là aussi, la foi est nommée avant l’amour. L’objet de la foi est le Seigneur Jésus. L’objet de l’amour, ce sont les saints. En joignant la foi et l’amour, Paul en quelque sorte avertit Philémon de l’occasion particulière qu’il aura de manifester la réalité de sa foi en témoignant de l’amour pour son esclave Onésime. Paul souligne en quelque sorte le mot tous : tous les saints.

 

Philémon 6

Les deux versets précédents exprimaient la reconnaissance de Paul au sujet de Philémon. Le v. 6 expose la nature de la prière de l’apôtre pour lui. Nous pourrions le traduire ainsi : « Et je prie que la communion de ta foi puisse t’amener à reconnaître tout le bien qui est le nôtre en Jésus-Christ. »

 

La participation à la foi signifie la serviabilité pratique que Philémon témoignait aux autres. Nous pouvons communiquer notre foi, non seulement en prêchant Christ, mais aussi donnant de la nourriture à ceux qui ont faim, des vêtements à ceux qui en manquent, en consolant les affligés, en secourant ceux qui sont dans la détresse – oui, même en pardonnant à un esclave fugitif. Paul priait alors pour que la vie de bonté de Philémon en conduise beaucoup à une pleine connaissance de tous les biens appartenant aux membres de Christ. Il y a une extraordinaire puissance et influence dans une vie où se manifeste l’amour de Dieu. C’est une chose de lire un livre traitant de l’amour de Dieu, mais combien plus impressionnant est-ce de voir la Parole incarnée dans une vie humaine !

 

Philémon 7

Les nouvelles de la générosité débordante et de l’amour désintéressé de Philémon étaient parvenues de Colosses à Rome, apportant joie et consolation à celui qui était prisonnier de Christ. Cela avait été un grand privilège pour Paul d’amener Philémon au Seigneur, mais maintenant quelle récompense supplémentaire d’apprendre que son enfant dans la foi suivait le Seigneur fidèlement ! Combien rassurant pour lui d’apprendre que les cœurs des saints étaient grandement réconfortés par ce frère bien-aimé, particulièrement par son amour chrétien ! Personne ne vit que pour lui-même et personne ne meurt que pour lui-même. Nos actions ont un effet sur les autres. Nous ne pouvons mesurer la portée de notre influence. Nous avons des possibilités sans limite pour le bien ou pour le mal.

 

CBC