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La lettre de Paul aux Galates (15)

Publié le 14/09/2016 à 00:41 par ichthus Tags : aimer nature dieu homme monde vie pensées
La lettre de Paul aux Galates (15)

 

 

Le danger du légalisme

Galates 5.12

Le souhait de Paul que les fauteurs de troubles soient retranchés (littéralement. « coupés ») peut être compris au sens propre ; il désire qu’ils soient émasculés. Ils ont eu du zèle à prendre le couteau pour circoncire les autres ; que le couteau en fasse maintenant des eunuques. Mails il est probablement préférable de donner un sens figuré à ses paroles ; autrement dit, Paul désire que les faux docteurs soient entièrement retranchés des Galates.

La vraie signification de la liberté chrétienne (5.13-15) L’évangile de la grâce a toujours été accusé de permettre aux hommes de vivre à leur gré. On dit : « Si le salut s’obtient par la seule grâce, la conduite du gracié échappe alors à tout contrôle. » Mais l’apôtre fait tout de suite remarquer que la liberté chrétienne ne l’autorise pas à pécher.

La norme du chrétien est la vie du Seigneur Jésus, et l’amour pour Christ le pousse à haïr le péché et à aimer la sainteté. Dans le cas présent, il était peut-être particulièrement nécessaire que Paul avertisse ses lecteurs contre la licence. Pour des gens qui ont vécu pendant quelque temps sous les restrictions de la loi et qui en ont été libérés, il y a toujours le danger d’aller de l’extrême de l’asservissement à celui de l’insouciance. L’équilibre à rechercher se trouve dans la liberté qui se situe entre la loi et la licence. Si Le chrétien a été libéré de la loi, il ne vit pas sans loi pour autant.

Galates 5.13

La liberté chrétienne n’admet pas le péché ; elle encourage plutôt un service pratiqué dans l’amour, qui est compris comme le mobile de tout le comportement chrétien, tandis que sous la loi, le mobile est la crainte du châtiment. « Les esclaves de l’amour sont ceux qui sont vraiment libres. » (Findlay) La liberté du chrétien se trouve en Jésus-Christ (2.4) ; ceci exclut toute idée qu’elle pourrait être une liberté de pécher. Nous ne devrions jamais faire de la liberté la base d’opération pour la chair. Tout comme une armée envahissante cherchera à établir une tête de pont qui lui servira de base d’opération pour de nouvelles conquêtes, la chair utilisera un peu de licence pour élargir son territoire. Notre liberté peut s’épanouir ainsi : « Habituez-vous à être les serviteurs les uns des autres. » Comme le dit A.T. Pierson : « La véritable liberté ne se trouve qu’en exerçant une certaine retenue. Une rivière coule librement seulement entre ses deux bords ; sans eux, elle se répandrait en une mare vaseuse stagnante. Si les planètes n’étaient pas soumises à une loi, elles se détruiraient et l’univers avec elles. La même loi qui nous limite en libère d’autres; les contraintes qui régissent notre liberté la consolident et la protègent aussi. Ce n’est pas l’autorité en elle-même, mais l’autorité de bon aloi et une joyeuse obéissance qui caractérisent l’homme libre. »

Galates 5.14

À première vue, il semble étrange que Paul invoque ici la loi après avoir, tout au long de l’épître, insisté sur le fait que le croyant n’y est pas soumis. Il n’invite pas ses lecteurs à se replacer sous la loi ; au contraire il leur montre que ce que la loi exige mais ne peut pas produire est justement ce qui résulte du bon emploi de la liberté chrétienne.

Galates 5.15

Le légalisme engendre immanquablement la querelle, ce qui était apparemment arrivé en Galatie. Étrange ! Voici des gens qui désiraient vivre sous la loi. La loi leur demande d’aimer leurs prochains. Hélas, c’était le contraire qui s’était produit : ils se sont mutuellement diffamés et déchirés. Ce comportement vient de la chair, à laquelle la loi fait appel et par laquelle elle agit. La puissance de la sainteté

 

Marcher selon l’esprit

Après avoir clairement montré que la sainteté ne provient pas de la loi, l’apôtre explique que le Saint-Esprit est la puissance accordée au croyant pour lui permettre de vivre une vie sainte. Sous la loi, un homme ne peut pas s’élever plus haut que sa propre force limitée ne le lui permet. Mais sous la grâce, il a à sa disposition la puissance illimitée de l’Esprit de Dieu.

Galates 5.16

Le croyant devrait marcher selon l’Esprit, non selon la chair.Marcher selon l’Esprit, c’est lui permettre d’exercer son influence. C’est rester en communion avec Lui. C’est prendre nos décisions à la lumière de sa sainteté. C’est avoir ses pensées fixées sur Christ parce que le ministère de l’Esprit consiste à solliciter le croyant à s’engager pour le Seigneur Jésus.

Lorsque nous marchons ainsi par l’Esprit, la vie égoïste est considérée comme morte. Nous ne pouvons pas être engagés en même temps par Christ et par le péché.

 

Scofield dit : « Le problème de la vie chrétienne tient au fait que tant que le chrétien vit dans ce monde, il est comparable à deux arbres: le vieil arbre de la chair et le nouvel arbre de la nature divine plantée en lui par la nouvelle naissance. La difficulté consiste à maintenir le vieil arbre dans la stérilité et à faire porter du fruit au nouvel arbre.

La solution : marcher selon l’Esprit. » Ce verset et les suivants montrent que la chair est encore présente dans le chrétien ; l’idée que la nature pécheresse puisse être l’éradiquée est ainsi réfutée.

Galates 5.17

L’Esprit et la chair sont en conflit constant. Dieu aurait pu ôter la nature charnelle des croyants au moment de leur conversion, mais II en a décidé autrement. Pourquoi ? Il voulait qu’ils se rappellent continuellement leur propre faiblesse, qu’ils soient toujours dépendants de Christ, leur sacrificateur et intercesseur, et qu’ils louent sans cesse Celui qui les a sauvés, pauvres vers qu’ils sont. Au lieu d’enlever la vieille nature, Dieu nous a donné son propre Esprit afin qu’il demeure en nous. L’Esprit de Dieu et la chair sont perpétuellement en guerre, et continueront à l’être jusqu’à ce que nous soyons enlevés au ciel. La part du croyant dans ce conflit est de s’abandonner à l’Esprit.

Galates 5.18

Ceux qui sont conduits par l’Esprit ne sont point sous la loi. On peut comprendre ce verset de deux manières : conduits par l’Esprit s’applique à tous les chrétiens. Il en découle qu’aucun chrétien n’est sous la loi, vu qu’il ne dépend pas de ses propres efforts. C’est l’Esprit qui résiste aux tendances mauvaises, non le chrétien lui-même. Être conduit par l’Esprit signifie aussi que le chrétien est élevé au dessus de la chair et qu’il se préoccupe du Seigneur. Cette préoccupation l’empêche de se laisser absorber par la loi ou la chair. L’Esprit de Dieu ne tourne pas le regard des croyants vers la loi comme moyen de justification. Il les dirige plutôt vers le Christ ressuscité qui est la seule raison pour laquelle Dieu les accepte.

 

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